Letton, La porte du bonheur, traité

En vain est la peine que tout un chacun se donne pour trouver un sens à sa vie. Religiosité et bonnes œuvres sont inutiles pour entrer en relation avec Dieu. A quoi bon Le rechercher au moyen de la nature ou de la philosophie. Le chemin qui mène à Lui est irrémédiablement barré - et - parce que l’homme perçoit intuitivement cet obstacle - il ne connaît aucun repos intérieur.Consciemment ou non - s’ensuit une soif de Dieu. La nostalgie du paradis perdu le harcèle. Il se sacrifie alors - avec un zèle et une énergie inépuisable - pour tenter de surmonter - quel qu’en soit le prix - l’abîme qui le sépare du Tout-Puissant.L’être humain porte en lui les traces de la main du Créateur - et c’est justement pour être en communion avec Lui qu’il reçut le don de la vie. Le but de son existence n’est donc ni une fin en soi ni une autoréalisation. Sa raison d’être ne se trouve qu’en Dieu.Celui qui s’interroge sur le sens de la vie ne peut faire l’impasse sur Dieu. Tôt ou tard - la question resurgit - incontournable.« Dieu a mis dans le cœur de l’homme la pensée de l’éternité. »(Ecclésiaste 3:11)