Spiritualite fouillis

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Le message que l’auteur veut faire entendre n’est pas mauvais en soi. Il voudrait que les églises accueillent mieux les nouveaux qui ont un passé lourd mais ne fait presque jamais référence à la Bible. L’auteur lutte avec sa rancoeur, ses amertumes, ses échecs. Il est persuadé qu’il a été traité avec injustice. La lecture de ce livre laisse un goût amer, comme si l’auteur tente de se justifier et on ne voit pas le pardon. Entrer dans sa façon de penser, c’est se sentir incomplet et incompétent (p.159). Selon lui, c’est ça l’humilité. Il admire les gens qui se rabaissent. Mais il est évident que quelqu’un qui se rabaisse le fait pour être rassuré par ceux qui l’entourent. Ce n’est pas l’humilité qui vient de Dieu ! Il est aussi persuadé qu’il faut dire la vérité, qu’importe ce qu’elle est et n’importe comment. De se retenir serait hypocrite (p29). Malheureusement, cet ouvrage est aussi quelque peu provocateur : «Celui qui pense qu’il est fini, est fini. C’est évident. Ceux qui pensent être arrivés se sont égarés. Ceux qui pensent qu’ils ont atteint leur but l’ont manqué. Ceux qui pensent qu’ils sont des saints sont des démons ». Citation de Henri N., page 22. L’auteur affirme que la vraie vie chrétienne est fouillis, imprévisible, bancale... et glorieusement libératrice.